Établi à Londres, le designer britanno-canadien Philippe Malouin fait rayonner son travail partout sur la planète. Il a été sacré Designer de l’année 2018 par le magazine Wallpaper, la bible de l’industrie. Il a également été nommé président du jury de la ‘’Design Parade’’ de la Villa Noaille en France.
Philippe Malouin avait entrepris des études en design industriel à l’Université de Montréal quand une bourse l’a mené à l’École nationale supérieure de...
Établi à Londres, le designer britanno-canadien Philippe Malouin fait rayonner son travail partout sur la planète. Il a été sacré Designer de l’année 2018 par le magazine Wallpaper, la bible de l’industrie. Il a également été nommé président du jury de la ‘’Design Parade’’ de la Villa Noaille en France.
Philippe Malouin avait entrepris des études en design industriel à l’Université de Montréal quand une bourse l’a mené à l’École nationale supérieure de création industrielle à Paris. De là, il a été admis à la très réputée Académie de design Eindhoven, aux Pays-Bas.
Il a créé son studio en 2008 après avoir travaillé pour le designer anglais Tom Dixon. Philippe Malouin a également enseigné au Royal College of Art de Londres entre 2012 et 2015. Il a été remarqué par le célèbre éditeur de meubles Established & Sons, pour lequel il a conçu en 2014 la collection Mollo. Ces fauteuils moelleux, entièrement faits de mousse de polyuréthane. ''C’est à ce moment-là que de plus grands éditeurs ont commencé à regarder mon travail et ont commencé à m’inviter.''
Le trentenaire fait son chemin dans le monde du design industriel partout sur la planète, à partir de son studio de Londres. À mi-chemin entre les projets commerciaux pour des entreprises manufacturières et des projets artistiques destinés à sa galerie. Il pratique une forme d’expressionnisme épuré, qui surprend et séduit par l’ingéniosité de ses combinaisons géométriques. Des musées et des galeries lui ont demandé de créer des pièces particulières. Son portfolio varié comprend des tables, des tapis, des chaises, des luminaires, des objets d’art et des installations.
‘’On est bien chanceux. Habituellement, les gens font soit du commercial, soit de l’artistique. Nous, on fait un peu des deux. On fait autant de la vaisselle que de l’art public à Miami. Les deux se parlent beaucoup, ça influence notre travail et notre recherche.’’
‘’ Ce n’est pas juste du minimalisme : on n’aime pas les grosses courbes, les grosses signatures. On ne veut pas s’inscrire dans la tendance de l’année, ça ne m’intéresse pas du tout, explique le designer industriel. Ce qui nous intéresse, c’est de faire des choses simples avec les meilleurs matériaux possible. Des choses qui vont être belles dans 10 ans. Si tu te colles trop sur les tendances, c’est un objet dont les gens vont se débarrasser d’ici un, deux ou trois ans. ’’
Pays : Canada