L'anthropologie culturelle est le fil conducteur des installations complexes et excentriques de Nico VASCELLARI, installations combinant performances et éléments sculpturaux avec des dessins, des collages, des vidéos, et des extravagances sonores. Le folklore, la nature et la scène alternative underground contribuent à l'analyse peu commune de la culture visuelle contemporaine de l'artiste. Vascellari, lui-même chanteur dans le groupe punk « With Love » utilise les gestes artistiques rebelles, nés dans les rites tribales d'un monde archaïque, sur le seuil d'expression et de la conscience collective.
L'anthropologie culturelle est le fil conducteur des installations complexes et excentriques de Nico VASCELLARI, installations combinant performances et éléments sculpturaux avec des dessins, des collages, des vidéos, et des extravagances sonores. Le folklore, la nature et la scène alternative underground contribuent à l'analyse peu commune de la culture visuelle contemporaine de l'artiste. Vascellari, lui-même chanteur dans le groupe punk « With Love » utilise les gestes artistiques rebelles, nés dans les rites tribales d'un monde archaïque, sur le seuil d'expression et de la conscience collective.
Etant à la fois musicien et artiste, avec une formation dans la scène underground comme leader d'un groupe punk « With Love », Nico VASCELLARI combine ses installations sculpturales avec des performances sonores. A travers ses performances, il observe la relation entre le spectateur, l'espace et l'action. Il est dépeint comme une figure culte connecté à la scène musicale avec laquelle il collabore et il réagit dans son travail. Inspiré par sa fascination pour les rituels, le spiritisme et le culte, il réfléchit sur la pensée de destruction comme une énergie de conduite à la reconstruction des choses. Il se questionne sur l'espace, les énergies, les sons et la nature, qui sont les thèmes centraux dans son travail.
Nico Vascellari : ''Après avoir abandonné mes études de cinéma, je me suis tourné vers le milieu de la culture underground et de la performance, car cette évolution me semblait cohérente, voire la seule possible pour traduire une expérience vitale et chargée de sens. J’ai ressenti une immense liberté en découvrant le travail d’artistes comme Gunther Brus ou Rudolf Schwarzkogler, par exemple, ou encore Bas Jan Ader ou Mike Kelley. J’ai commencé à visiter des musées partout en Europe, dans les villes où mon groupe donnait des concerts le soir. Mon travail est d’abord né de l’ennui et de la haine, et il a évolué vers d’autres formes d’ennui et de haine. De manière générale, je dirais que le vide et l’absence auront constitué les éléments centraux au début de ma recherche.''
Pays : Italie