L’histoire commence sous le toit d’une petite maison du Sablon qu’Isabelle a transformé en atelier. Elle donne des cours de dessin aux enfants de ses amis et du quartier et pense ainsi librement à ses créations. Nous sommes dans les années ’70, et s’érige alors devant nous La Tour de Bébelle. Défilés de tenues peintes à la main, rouleaux de tissus éparpillés, pigments, pinceaux, gouaches, toiles, pastels et carnets de voyage. Tous se côtoient dans une ambiance amicale, colorée et moderne.
Des voyages dans le monde entier se succèdent. Isabelle...
L’histoire commence sous le toit d’une petite maison du Sablon qu’Isabelle a transformé en atelier. Elle donne des cours de dessin aux enfants de ses amis et du quartier et pense ainsi librement à ses créations. Nous sommes dans les années ’70, et s’érige alors devant nous La Tour de Bébelle. Défilés de tenues peintes à la main, rouleaux de tissus éparpillés, pigments, pinceaux, gouaches, toiles, pastels et carnets de voyage. Tous se côtoient dans une ambiance amicale, colorée et moderne.
Des voyages dans le monde entier se succèdent. Isabelle découvre des cultures différentes et commence elle-même à regarder le monde d’un œil nouveau.
Après une visite à New York au Metropolitan Museum en 1994, Isabelle imagine des costumes en papier. Tout en gardant ses pinceaux à la main et ses toiles à l’esprit, elle élabore quatre grandes collections, toutes de papier et de trompe l’œil, qui mettent en scène un univers très différent à chaque fois. « Papiers à la Mode », la première, raconte 300 ans d’histoire de la mode repensée d’Elizabeth Ière à Coco Chanel. « Mariano Fortuny » nous plonge dans l’univers vénitien du 19ème siècle. Plissés, voiles et élégance sont les maîtres mots de cette histoire. « I Medici » nous promène dans les rues de Florence, où nous rencontrons les illustres personnages dans leur tenue d’apparat. Personnages qui ont fait de la Renaissance une période lumineuse. Dorures, perles, soie, velours, … le trompe l’œil atteint ici un niveau de somptuosité retrouvée. Quant aux « Ballets Russes », ils sont un hommage rendu à Serge de Diaghilev. Pablo Picasso, Léon Bakst, Henri Matisse, … tous ont dessiné des costumes pour ces ballets qui ont enflammé le monde du 20ème siècle. Dansants, ces personnages de papiers et de fils de fer nous jouent une musique toute de couleur et de contemporanéité.
Isabelle de Borchgrave est certes devenu aujourd’hui un nom qu’on associe volontiers à la Mode et au papier, mais il est aussi étroitement lié au monde du design. En collaborant avec Caspari, les faïenceries Gien, Target, Villeroy et Boch,… Isabelle a fait de son imagination un art accessible à tous ceux qui veulent faire entrer la fête dans la maison. Tissus et papiers peints, services de table, rideaux, draps, décors personnalisés pour soirées et mariages,… Tout cela relate l’univers dans lequel elle a toujours aimé évoluer.
Mais en 40 ans de métier, elle n’a jamais laissé de côté ce qui l’a toujours guidé dans son existence : la peinture. Elle expose à ce jour ses tableaux et ses grands plissés de papier dans le monde entier. Avec un imaginaire, toujours plus stimulé par sa connaissance et son interprétation de l’art, Isabelle, adepte du mouvement Nabis, repense un monde qui vole autour d’elle à la manière d’un rêve.
Pays : Belgique